Aux côtés de SNCF Réseau, de la Région Nouvelle-Aquitaine, des associations et experts naturalistes partenaires, LISEA s’est engagé, dès la conception des 340 km de voies, dans un important programme de préservation de la biodiversité et de compensations environnementales sur les territoires traversés.
Les « Rencontres de l’Observatoire environnemental de la LGV SEA », organisées le lundi 25 novembre, ont été l’occasion de faire le point sur les premiers résultats des suivis des mesures environnementales prises en phases de conception, de construction et d’exploitation de la ligne en lien avec la démarche « Eviter, réduire,
compenser » (ERC*).
Les premiers résultats d’études de cas ciblés présentées se sont révélés encourageants, telles que sur les oiseaux de plaine agricole, le Vison d’Europe et son groupe d’espèce, l’amélioration des connaissances botaniques, l’efficacité des ouvrages pour les chiroptères et l’intégration de la ligne dans le paysage.
Ces Rencontres ont également permis aux associations de protection de la nature, experts naturalistes, scientifiques, élus, et représentants des services de l’Etat de partager leur réflexion sur ce défi collectif qu’est la préservation de la biodiversité dans le cadre de projets d’infrastructures qui répondent pleinement aux enjeux de mobilité des citoyens.
Point d’étape essentiel, cette journée à également permis d’améliorer les connaissances et les bonnes pratiques en matière de gestion de la séquence ERC dans le cadre de grands projets d’infrastructures.
« L’effet additif des mesures compensatoires sur les espèces cibles [oiseaux de plaine] a permis de compenser en quelques années l’impact négatif de la mise en circulation » – Vincent Bretagnolle, Chercheur au CNRS, Centre d’Études Biologiques de Chizé. |
« On va apprendre collectivement et on a déjà beaucoup appris sur les mesures environnementales avec le projet SEA » – Patrick Amoussou-Adéblé, secrétaire général pour les affaires régionales, Région Nouvelle-Aquitaine. |
Séquence ERC (« Eviter, Réduire, Compenser »)
La séquence ERC est une obligation réglementaire qui impose à tout maître d’œuvre de limiter l’impact d’une construction sur son environnement. Elle se traduit par la mise en place de mesure d’évitement et de réduction, puis, lorsqu’il n’a été ni possible d’éviter, ni de réduire, de compensation environnementale visant à recréer de la biodiversité.
A propos de l’Observatoire environnemental de LISEA
Créé en 2012, l’Observatoire environnemental de la LGV SEA a pour objectifs d’évaluer sur le long terme l’efficacité des mesures environnementales prises dans le cadre de la démarche « Eviter, Réduire, Compenser », d’enrichir les connaissances et les retours d’expériences, et d’améliorer les pratiques en matière d’évitement, de réduction et de
compensation. Il s’appuie pour se faire sur un comité scientifique indépendant qui contribue à la définition de ses programmes et de ses périmètres d’études et travaux, et qui permet, à long terme, d’apporter un regard objectif sur l’efficacité des mesures environnementales. Le comité est présidé par Jean-Pierre Sardin et est composé de : Frédéric Labat (chargé « hydrobiologie » – Aquabio), Ingrid Marchand (chargée « vison d’Europe et gestion de données » – LPO), Jean Philippe Minier (chargé « paysage et environnement » – CREN), Sylvain Pioch (chargé « écologie fonctionnelle et évolutive » – Université de Montpellier), Dominique Pontier (chargé « biologie de l’évolution » – Université de Lyon), Victor Turpaud-Fizzala (chargé « ornithologie et gestion d’espaces » – LPO), Marion Vigot (chargée « agriculture et biodiversité »), Blaise Touzard (chargé « Botanique et écologie végétale » – Université de Bordeaux).