[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]Mal connu car difficilement observable, le marsouin commun est de plus en plus sujet à des échouages sur nos côtes. Afin de mieux connaître ce cétacé, dans l’optique de mieux le protéger, une étude d’observation acoustique a été menée durant un an sur le bassin d’Arcachon avec le soutien de la Fondation LISEA Biodiversité[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Mal connu des scientifiques car difficilement observable
Petit, 1,5 m en moyenne de long, discret et évoluant en solitaire ou par paire, le marsouin commun est un cétacé particulièrement présent le long de la côte atlantique.
Sa présence est malheureusement le plus souvent soulignée par les échouages réguliers le long des côtes en partie dus aux captures accidentelles par les pêcheurs. Un phénomène de plus en plus courant ces dernières années qui a poussé l’observatoire Pelagis, basé à La Rochelle, à s’intéresser au suivi de cet animal.
L’observatoire Pelagis, unité mixte du CRNS de l’Université de La Rochelle, est un pôle de compétences d’importance internationale pour l’écologie et la conservation des prédateurs marins. Il a mené, en partenariat avec les marins pêcheurs, durant un an, de novembre 2015 à novembre 2016, une étude d’observation acoustique au niveau du bassin d’Arcachon.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][widget_slider layout= »half » interval= »9000″][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »5449″][widget_slider_item position_vertical= »bottom » position_horizontal= »left » img= »5436″][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »5435″][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »5437″][/widget_slider][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »5432″ img_size= »full » add_caption= »yes »][widget_margin][vc_single_image image= »5433″ img_size= »full » add_caption= »yes »][widget_margin][vc_single_image image= »5434″ img_size= »full » add_caption= »yes »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Réduire les risques de captures accidentelles
Objectifs attendus de cette étude : mieux connaître leur fréquentation saisonnière et journalière ainsi que l’utilisation fonctionnelle de leur habitat.[/vc_column_text][widget_quote display= »default » quote= »Par une meilleure connaissance de l’animal et de ses habitudes, le but est avant tout de sensibiliser les pêcheurs de façon à réduire les risques de captures accidentelles, précise Julie Beesau, en charge de l’étude. Sur un plus long terme, le souhait est aussi de détecter des changements de comportement de l’espèce » name= »Julie Beesau » function= »Chargé de mission en acoustique passive – Observatoire PELAGIS – Université La Rochelle »][widget_margin][vc_column_text]L’observatoire Pelagis avait déjà mené une étude similaire en 2013 au large d’Arcachon et de Brest (Parc marin d’Iroise). L’opportunité de l’appel à projet de LISEA Biodiversité l’a ainsi encouragé à le poursuivre en Aquitaine. Pour ce faire, l’Observatoire a bénéficié d’une aide de 30 000 €.[/vc_column_text][vc_column_text]
Une présence importante toute l’année
Concrètement, quatre balises – des hydrophones équipés d’enregistreurs attachés à des corps-morts – ont été immergées à plusieurs mètres de fonds, deux au large et deux à proximité des côtes, afin d’enregistrer en continue l’activité des marsouins. « Ces derniers utilisent des clics d’écholocalisation pour leurs fonctions vitales comme la communication, la navigation ou encore la recherche de nourriture. Ce sont ces sons émis en permanence, captés par les balises qui confirment la présence ou non des marsouins. »
Les résultats de ces observations montrent une présence importante sur 3 des sites (deux au large et un proche de la côte), pendant plus de 60 % du temps. Les cétacés privilégient les sites au large pour leur alimentation et leur présence est plus marquée en hiver (24 %) alors qu’elle n’est que de 3 % en été.
Un document de sensibilisation destiné aux pêcheurs
La limite de cette étude porte sur l’impossibilité de dire quel est le nombre de cétacés ayant émis des clics. Aussi, ces résultats vont être confortés par un projet européen SCANS (pour lequel Pelagis est partie prenante) qui effectue un recensement quantitatif, par des survols aériens, des petits cétacés des côtes européennes atlantiques. Les premiers résultats devraient être connus courant juin.
En attendant, un document de communication et de sensibilisation reprenant les résultats de l’étude Pelagis a été distribué aux marins pêcheurs de l’Aquitaine.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]