[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]La protection de l’environnement sur le chantier de la LGV SEA a été et est toujours un sujet majeur pour COSEA et LISEA. Les procédures et les actions menées ont été co-construites avec les associations de protection de la nature, les fédérations de pêche et de chasse, les chambres d’agriculture…
Le point avec Thierry Charlemagne, Directeur Environnement et Développement durable de LISEA[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/6″][vc_single_image image= »5682″ img_size= »medium » alignment= »right »][/vc_column][vc_column width= »2/6″][widget_quote display= »default » quote= »Le domaine du vivant ne se mesure pas comme des ouvrages d’art et les mesures compensatoires seront jugées sur la qualité du travail réalisé, la fonctionnalité des milieux naturels réhabilités et pas sur leur budget. » name= »Thierry Charlemagne » function= »Directeur Environnement et Développement durable de LISEA »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
La ligne a été mise en service le 2 juillet, où en êtes-vous dans l’application des mesures compensatoires ?
Les mesures compensatoires sont bien avancées. Au 15 juin, 2252 ha ont été validés par l’Etat, 456 ha sont en cours d’instruction par les services de l’Etat, 1252 ha sont identifiés et en cours de finalisation avec les propriétaires-exploitants. Il faut avoir en tête que c’est un travail partenarial avec les associations environnementales et les acteurs locaux qui connaissent la réalité du terrain.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_separator color= »white »][widget_slider layout= »`{`object Object`}` »][widget_slider_item position_vertical= »top » position_horizontal= »left » img= »3673″ post_id= »469″][/widget_slider][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Comment expliquez-vous qu’il reste 1200 hectares à compenser ?
Les 1 200 hectares restants sont en cours de diagnostic écologique par les différentes associations environnementales qui vérifient le potentiel écologique des sites. En parallèle, nous sommes en phase de concertation avec les propriétaires. Cela peut prendre du temps car nous avons besoin de leur engagement sur plusieurs années, voire plusieurs décennies. Aboutir à un accord de leur part prend beaucoup de temps mais c’est nécessaire car il s’agit d’un gage de réussite et de qualité in fine.[/vc_column_text][vc_column_text]
Quel est le calendrier maintenant ?
Nous pensons pouvoir finaliser le dépôt de la totalité des sites en conventionnement auprès des services de l’Etat d’ici la fin de l’été 2017. Sur les sites en acquisition, souvent les sites les plus emblématiques et les plus fragiles, nous serons en mesure de les déposer d’ici le printemps 2018.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Vous avez du retard sur l’engagement initial pris ?
Le temps est gage d’efficacité. C’est pourquoi chaque projet doit faire l’objet de recherches foncières approfondies et d’études écologiques pour trouver le site le plus approprié à proximité de la ligne. Cela permet de se donner toutes les chances de garantir la qualité de mise en œuvre des mesures sur le long terme. Une Commission sénatoriale, qui a auditionné COSEA et LISEA, a pointé l’absence de cadre juridique facilitant l’acquisition de terrains destinés aux mesures compensatoires, expliquant ainsi les retards constatés dans leur mise en place. LISEA est pleinement engagé pour la réussite, durant toute la durée de la concession des mesures de compensation.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Quel est le coût des mesures compensatoires ?
Par exemple, nous indemnisons les exploitants agricoles qui ont contractualisé avec nous, afin de compenser leurs pertes de rendement générées par la mise en place des mesures compensatoires écologiques. Cela est validé par les services de l’Etat. Nous estimons que cela représente une enveloppe de 100 à 200 millions d’euros pour la durée de la concession. Cette enveloppe est nécessaire car elle permettra de s’adapter à des aléas que nous ne pouvons quantifier ce jour. Le domaine du vivant ne se mesure pas comme des ouvrages d’art et les mesures compensatoires seront jugées sur la qualité du travail réalisé, la fonctionnalité des milieux naturels réhabilités et pas sur leur budget.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Peut-on avoir un réel engagement environnemental pour un projet d’envergure comme celui d’une LGV de 300 km de long ? Quel sens cela prend-il ?
L’engagement environnemental a été permanent tout au long de la phase de chantier de la ligne. Il s’est notamment traduit par 3245 contrôles sur le chantier, 1000 bassins de rétention d’eau, 138 mares de compensation, 600 ha de mesures compensatoires zones humides, 47 km de compensation de berges de cours d’eau, 1310 ha de boisements compensateurs et 40 km de haies, 800 ouvrages de transparence hydraulique… le tracé de la ligne passe par 14 sites Natura 2000, nous avons identifiés 223 espèces protégées… Tout cela a du sens et a mobilisé spécifiquement plus de 200 personnes de nos équipes et de nos partenaires pendant la phase travaux et maintenant une équipe dédiée chez LISEA jusqu’à la fin de la concession en 2061. Mais ce que je retiens particulièrement, c’est que nous avons construit et nous poursuivons de façon collective, grâce au dialogue – pas toujours facile il faut le reconnaître – entre chaque protagoniste ayant des intérêts particuliers propres.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »5712″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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