Après le musée d’Aquitaine de Bordeaux et le musée du Grand-Pressigny, c’est au tour du musée d’Angoulême d’accueillir du, 18 mai au 29 septembre, l’exposition itinérante « L’archéologie à grande vitesse ». L’occasion de découvrir les vestiges de 400.000 d’histoire révélés à l’occasion des fouilles archéologiques réalisées le long du tracé de la LGV SEA.
Avec 302 kilomètres et plus de 3 500 hectares d’emprises, le tracé de la LGV Sud Europe Atlantique a constitué pour les archéologues une opportunité exceptionnelle pour enrichir les connaissances sur l’occupation des territoires traversés depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.
Les opérations de fouilles archéologiques se sont déroulées de 2009 à 2013, sur deux régions, Centre et Nouvelle- Aquitaine, et six départements : Indre-et-Loire, Vienne, Deux-Sèvres, Charente, Charente-Maritime
et Gironde.
Essentielles à la préservation du patrimoine historique et culturel des territoires, les fouilles archéologiques et action d’archéologie préventive ont fait l’objet d’une démarche intégrée dès la phase de conception de SEA.
LES FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES ET ACTIONS D’ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
Après étude dans les archives et dans la littérature scientifique, un diagnostic de fouilles peut être prescrit, puis les données recueillies peuvent donner lieu à des fouilles préventives qui vont permettre de travailler sur l’intégralité des données archéologiques d’un site avant sa destruction. Les vestiges sont alors étudiés, analysés et datés.
Sur le tracé de la LGV, 126 diagnostics archéologiques ont été réalisés et 49 ont nécessité une étude approfondie. Ces opérations ont été réalisées par 9 opérateurs archéologiques : l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), le SADIL (Service départemental d’archéologie d’Indre-et-Loire) et les sociétés Archéoloire, Arkémine, Archéosphère, Eveha, Hadès, Iker Archéologie et Paléotime.
Un véritable voyage dans le temps à découvrir sans modération !