Publié le avril 20, 2017
Des fruits anciens régionaux sortent de l’anonymat

[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]De mai 2014 à décembre 2015, l’association Prom’Haies basée dans les Deux-Sèvres a mené une véritable enquête de terrain pour identifier et répertorier les fruits anciens du Poitou-Charentes non inventoriés. Intérêt de cette étude financée par la Fondation : préserver un patrimoine biologique et paysager. Cet inventaire va déboucher sur la création de vergers de sauvegarde.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]

100 variétés repérées

La poire Foucaud, la prune Sucre Vert, la pomme de Caunay, la nectarine Fertile du Poitou, la pêche Merlicoton, la cerise Peigne en Bas… tous ces fruits ont les mêmes points communs : être de la région et ne jamais avoir été jusqu’à présent inventoriés.

Depuis l’an dernier, c’est chose faite grâce à l’association Prom’Haies qui a répertorié 100 variétés différentes et réalisé 30 fiches descriptives de fruits à noyaux : prune, pomme, pêche, cerise, abricot, poire, châtaigne, noix et amandes.

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Une urgence

En engageant cette étude, l’association s’est certes un peu écartée de ses prérogatives, « mais il nous a semblé urgent d’agir car les espèces disparaissent petit à petit notamment du fait de l’âge des arbres et à l’arrachage, mais aussi parce que la mémoire et le savoir sur ces variétés des anciens paysans et des habitants de nos campagnes est en train de s’estomper. »[/vc_column_text][widget_quote display= »default » quote= »Dans le cadre de nos missions, qui sont de promouvoir et développer les haies champêtres dans les territoires ruraux et d’encourager les projets de plantation en assurant une assistance technique, nous échangeons régulièrement avec un grand nombre d’habitants et nous nous sommes rendus compte que très souvent été évoquées des variétés de fruits qui n’étaient pas reconnues et sauvegardées  » name= »Samuel Fichet » function= »Technicien agro-forestier au sein de Prom’Haies »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwc3JjJTNEJTIyJTJGJTJGd3d3LnNsaWRlc2hhcmUubmV0JTJGc2xpZGVzaG93JTJGZW1iZWRfY29kZSUyRmtleSUyRmQ1ZXZ2YmNVaHQyZ3k3JTIyJTIwd2lkdGglM0QlMjI2NjglMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI2MjUlMjIlMjBmcmFtZWJvcmRlciUzRCUyMjAlMjIlMjBtYXJnaW53aWR0aCUzRCUyMjAlMjIlMjBtYXJnaW5oZWlnaHQlM0QlMjIwJTIyJTIwc2Nyb2xsaW5nJTNEJTIybm8lMjIlMjBzdHlsZSUzRCUyMmJvcmRlciUzQTFweCUyMHNvbGlkJTIwJTIzQ0NDJTNCJTIwYm9yZGVyLXdpZHRoJTNBMXB4JTNCJTIwbWFyZ2luLWJvdHRvbSUzQTVweCUzQiUyMG1heC13aWR0aCUzQSUyMDEwMCUyNSUzQiUyMiUyMGFsbG93ZnVsbHNjcmVlbiUzRSUyMCUzQyUyRmlmcmFtZSUzRSUyMCUzQ2RpdiUyMHN0eWxlJTNEJTIybWFyZ2luLWJvdHRvbSUzQTVweCUyMiUzRSUyMCUzQ3N0cm9uZyUzRSUyMCUzQ2ElMjBocmVmJTNEJTIyJTJGJTJGd3d3LnNsaWRlc2hhcmUubmV0JTJGTElTRUFfTEdWU0VBJTJGaW52ZW50YWlyZS1kZXMtdmFyaXRzLWZydWl0aXJlcy1hbmNpZW5uZXMtZGUtcG9pdG91Y2hhcmVudGVzLWxlcy1mcnVpdHMtcmV0cm91dnMtMjAxNDIwMTUlMjIlMjB0aXRsZSUzRCUyMkludmVudGFpcmUlMjBkZXMlMjB2YXJpJUMzJUE5dCVDMyVBOXMlMjBmcnVpdGklQzMlQThyZXMlMjBhbmNpZW5uZXMlMjBkZSUyMFBvaXRvdS1DaGFyZW50ZXMlMjAtJTIwTGVzJTIwZnJ1aXRzJTIwcmV0cm91diVDMyVBOXMlMjAyMDE0JTJGMjAxNSUyMiUyMHRhcmdldCUzRCUyMl9ibGFuayUyMiUzRUludmVudGFpcmUlMjBkZXMlMjB2YXJpJUMzJUE5dCVDMyVBOXMlMjBmcnVpdGklQzMlQThyZXMlMjBhbmNpZW5uZXMlMjBkZSUyMFBvaXRvdS1DaGFyZW50ZXMlMjAtJTIwTGVzJTIwZnJ1aXRzJTIwcmV0cm91diVDMyVBOXMlMjAyMDE0JTJGMjAxNSUzQyUyRmElM0UlMjAlM0MlMkZzdHJvbmclM0UlMjByJUMzJUE5YWxpcyVDMyVBOSUyMHBhciUyMFByb20lMjdIYWllcyUyMFBvaXRvdS1DaGFyZW50ZXMlMkMlMjBzb3V0ZW51JTIwcGFyJTIwJTNDc3Ryb25nJTNFJTNDYSUyMHRhcmdldCUzRCUyMl9ibGFuayUyMiUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRnd3dy5zbGlkZXNoYXJlLm5ldCUyRkxJU0VBX0xHVlNFQSUyMiUzRUxJU0VBJTNDJTJGYSUzRSUzQyUyRnN0cm9uZyUzRSUyMCUzQyUyRmRpdiUzRQ==[/vc_raw_html][vc_column_text]

Télécharger l’inventaire en PDF

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Une banque de gênes

L’enjeu de cette étude était alors d’avoir une vraie visibilité sur les variétés encore existantes mais aussi et surtout de faire en sorte de les sauvegarder car elle constitue un réel patrimoine biologique et paysager :

« Ces variétés rustiques totalement adaptées à leur environnement forment une banque de gênes intéressante pour des planteurs privés et publics en recherche d’espèces plus résistantes nécessitant moins le recours aux pesticides ainsi que pour les instituts de recherche qui seront amenés à travailler sur les variétés de demain. En outre, les vieux vergers sont une composante paysagère locale forte de nos campagnes. »

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Des allures d’enquête policière

L’étude, qui a mobilisé pendant deux ans, trois salariés, deux stagiaires, des bénévoles et plusieurs associations dont les Croqueurs de Pommes, a pris véritablement des allures d’enquête policière en s’attachant à des variétés d’avant 1950.

« Des appels à témoins ont été passés dans la presse, des témoignages d’anciens ont été recueillis aux quatre coins de la région, complétés par des visites de terrain. Toutes les informations ont été recoupées de façon à s’assurer qu’il s’agissait bien d’espèces locales anciennes pour ensuite effectuer une fiche descriptive précise par variété : lieu, description, usages et qualité… ».

Cet inventaire a été soutenu à hauteur de 36 000 € par LISEA Biodiversité. « Sans cette aide, il n’aurait jamais vu le jour », indique Samuel Fichet.

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« Faire que les variétés retrouvent le chemin des jardins »

Et l’association ne souhaite pas s’arrêter là, elle va engager un volet préservation avec la constitution d’un verger principal de sauvegarde qui recueillera les variétés majeurs identifiées et de vergers périphériques par espèces. « Cette seconde phase, également soutenue par LISEA Biodiversité (28 000 €) ne vise pas à créer des sanctuaires mais faire en sorte que ces variétés retrouvent le chemin des jardins », conclut celui-ci.[/vc_column_text][vc_column_text]

Contact Prom’Haies Poitou-Charentes

  • Maison de la forêt et du bois, 11 allée des châtaigniers, 79190 Montalembert.
  • Tél. : 05 49 07 64 02. www.promhaies.net

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