[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]Chaque année, le Centre de Soins de la Faune Sauvage Poitevine soigne plus de 1000 animaux protégés. Grâce au soutien de la Fondation LISEA Biodiversité, le centre a pu améliorer la prise en charge de ses pensionnaires par la construction d’une volière de convalescence. L’aide apportée a également servi à mettre en place des formations de premiers secours de la faune sauvage.
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Autant de volatiles que de mammifères
A proximité de Châtellerault, le centre de soins de la Faune Sauvage Poitevine (créé en 2008, reconnu d’intérêt général en 2011) est un véritable refuge pour les animaux sauvages blessés, malades ou orphelins. Chaque année, plus de 1000 volatiles et mammifères trouvent ici les soins et l’accueil adéquats dans l’optique qu’ils retrouvent leur liberté.
A la tête de cette structure : Lydia Bourdeau, détentrice du certificat de capacité à la faune sauvage. Elle accueille des animaux de toutes espèces confondues : hérissons, renards, hiboux, chouettes, rapaces, daims, écureuils… et même certains, issus du trafic d’espèces sauvages. « Globalement, il y a autant d’oiseaux que de mammifères », précise celle-ci.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »5993″ img_size= »large » add_caption= »yes »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][widget_slider layout= »half » interval= »3000″][widget_slider_item position_vertical= »bottom » position_horizontal= »center » img= »5997″][widget_slider_item position_vertical= »bottom » position_horizontal= »center » img= »5996″][widget_slider_item position_vertical= »bottom » position_horizontal= »center » img= »5994″][widget_slider_item position_vertical= »bottom » position_horizontal= »center » img= »5992″][/widget_slider][widget_margin][widget_margin][vc_single_image image= »5995″ img_size= »large » add_caption= »yes »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Une volière pour favoriser la convalescence
Pour remettre sur pieds ses pensionnaires, le site, seul centre de soins de la Vienne, compte plusieurs zones d’accueil. Le premier est l’infirmerie, totalement refaite à neuf. « Les travaux ont été financés par la fondation Brigitte Bardot, IFAW, qui me soutient depuis plusieurs années. » Après un passage dans ce lieu incontournable pour identifier les pathologies des animaux et apporter les soins nécessaires, ils sont ensuite dirigés, « au bout d’une semaine en moyenne », vers les cages de convalescence ou dans des enclos (le centre abrite un parc à cervidés de 900 m2), « afin qu’ils reprennent leurs fonctions ». Les oiseaux sont ensuite mis dans des grandes volières, dernière étape avant qu’ils ne reprennent leur envol. Jusqu’en 2016, le centre ne comptait qu’une volière, « ce qui était juste, par rapport au nombre d’oiseaux accueillis. »
Une aide de la Fondation LISEA Biodiversité lui a permis de faire l’acquisition d’une deuxième volière de 25 m de long sur 5 m de large et haute de 4,5 m.[/vc_column_text][vc_column_text]
« Brevet de secourisme » de la faune sauvage
Cette passionnée ne compte pas ses heures pour sauver ses hôtes avec un objectif principal : « les relâcher. J’essaie dans la mesure du possible que 100 % des animaux qui viennent ici retrouvent leur liberté. » Ils lui sont adressés pour partie par les particuliers mais aussi et surtout par les vétérinaires, les gendarmes, les pompiers ou encore les employés de mairie. « J’ai constaté que bien souvent, lorsque ces personnes découvrent un animal sauvage accidenté, malade ou isolé, elles sont perdues dans la manière d’agir et effectuent des mauvais gestes qui mettent en danger l’animal, mais aussi eux-mêmes. »
De façon à adopter les bons réflexes, Lydia Bourdeau a alors mis en place, grâce à une aide de LISEA Biodiversité, des formations de premiers secours de la faune sauvage auprès de ces publics. Elles s’appuient sur plusieurs items : rappel de la législation, les gestes à adopter suivant s’il s’agit d’un mammifère ou d’un oiseau. « Par exemple, pour un rapace, la personne ne doit pas s’inquiéter du bec mais des pattes car les serres peuvent être de véritables couteaux. » Et enfin à qui s’adresser.
Jusqu’à présent près d’une vingtaine de formations d’une demi-journée ont été dispensées par le centre.[/vc_column_text][vc_column_text]Contact : Centre de Soins de la Faune Sauvage Poitevine, tél. : 06.09.85.27.98, mail : lydia.bourdeau@gmail.com
Pour en savoir plus : www.centredesoinsfaunesauvage.com
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