[vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]Espèce emblématique de la réserve naturelle de Moëze-Oléron, l’Anguille d’Europe connait un déclin lié à des installations hydrauliques qui contraignent sa circulation dans les marais. Avec le soutien de la Fondation LISEA Biodiversité, la réserve (dont la LPO est le gestionnaire par délégation de l’État) a mené en 2015-2016 d’importantes opérations de remplacement d’ouvrages par des équipements facilitant le cycle biologique de ce poisson migrateur. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]
Une zone migratoire de premier rang pour les oiseaux et les poissons
La réserve naturelle Moëze-Oléron, situé en Charente-Maritime, a la particularité de s’étaler sur une zone de marais de 220 hectares, en partie façonnée par l’homme, et une zone littorale de 6500 hectares située entre deux estuaires, la Charente et la Gironde, qui en font un site propice d’accueil des oiseaux d’eau migrateurs. Il l’est d’autant plus que la réserve est située sur une grande voie migratoire. Aussi, Moëze-Oléron constitue un des principaux sites en France pour l’hivernage des limicoles et des canards.[/vc_column_text][widget_margin][vc_column_text]Une étude réalisée en 2005 sur la communauté piscicole a particulièrement souligné la richesse spécifique de Moëze-Oléron.[/vc_column_text][widget_quote display= »default » quote= »Ces marais, mélanges d’eau douce et d’eau salée, ont aussi la particularité d’être un site d’accueil important pour les poissons migrateurs comme l’anguille et les cortèges de poissons amphihalin (lamproie, alose…) » name= »Nathalie Bourret » function= »Animatrice de la réserve »][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwc3JjJTNEJTIyJTJGJTJGd3d3LnNsaWRlc2hhcmUubmV0JTJGc2xpZGVzaG93JTJGZW1iZWRfY29kZSUyRmtleSUyRjJRZllJbk5pV2ZUbFBsJTIyJTIwd2lkdGglM0QlMjI2NjglMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI2MjUlMjIlMjBmcmFtZWJvcmRlciUzRCUyMjAlMjIlMjBtYXJnaW53aWR0aCUzRCUyMjAlMjIlMjBtYXJnaW5oZWlnaHQlM0QlMjIwJTIyJTIwc2Nyb2xsaW5nJTNEJTIybm8lMjIlMjBzdHlsZSUzRCUyMmJvcmRlciUzQTFweCUyMHNvbGlkJTIwJTIzQ0NDJTNCJTIwYm9yZGVyLXdpZHRoJTNBMXB4JTNCJTIwbWFyZ2luLWJvdHRvbSUzQTVweCUzQiUyMG1heC13aWR0aCUzQSUyMDEwMCUyNSUzQiUyMiUyMGFsbG93ZnVsbHNjcmVlbiUzRSUyMCUzQyUyRmlmcmFtZSUzRSUyMCUzQ2RpdiUyMHN0eWxlJTNEJTIybWFyZ2luLWJvdHRvbSUzQTVweCUyMiUzRSUyMCUzQ3N0cm9uZyUzRSUyMCUzQ2ElMjBocmVmJTNEJTIyJTJGJTJGd3d3LnNsaWRlc2hhcmUubmV0JTJGc2VjcmV0JTJGMlFmWUluTmlXZlRsUGwlMjIlMjB0aXRsZSUzRCUyMlIlQzMlQTlzZXJ2ZSUyMG5hdHVyZWxsZSUyME1vJUMzJUFCemUtT2wlQzMlQTlyb24lMjAtJTIwQWN0aW9uJTIwYW5ndWlsbGUlMjIlMjB0YXJnZXQlM0QlMjJfYmxhbmslMjIlM0VSJUMzJUE5c2VydmUlMjBuYXR1cmVsbGUlMjBNbyVDMyVBQnplLU9sJUMzJUE5cm9uJTIwLSUyMEFjdGlvbiUyMGFuZ3VpbGxlJTNDJTJGYSUzRSUyMCUzQyUyRnN0cm9uZyUzRSUyMHNvdXRlbnUlMjBwYXIlMjAlM0NzdHJvbmclM0UlM0NhJTIwaHJlZiUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGd3d3LnNsaWRlc2hhcmUubmV0JTJGTElTRUFfTEdWU0VBJTIyJTIwdGFyZ2V0JTNEJTIyX2JsYW5rJTIyJTNFTElTRUElM0MlMkZhJTNFJTNDJTJGc3Ryb25nJTNFJTIwJTNDJTJGZGl2JTNF[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/6″][/vc_column][vc_column width= »2/3″][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_single_image image= »5833″ img_size= »full »][widget_margin][vc_single_image image= »5834″ img_size= »full » add_caption= »yes »][widget_margin][/vc_column][vc_column width= »1/2″][widget_margin][vc_column_text]
Améliorer la circulation des eaux
« La réserve offre, en effet, un milieu adéquate à certaines espèces aquatiques pour assurer leur cycle biologique de reproduction, notamment l’anguille. Elle vit en eau douce mais naît et se reproduit en mer. Seulement, ces espaces, qui résultent des activités humaines passées (saliculture, ostréiculture), présentent un certain nombre d’ouvrages hydrauliques qui sont autant d’obstacles. »
Une quarantaine d’ouvrages (écluses, batardeaux, buses PVC, vannes…) assurent la gestion des niveaux et des apports d’eaux.
Face à ce constat, la réserve a souhaité engager un important chantier d’amélioration de la circulation des eaux de la terre vers la mer et réciproquement. « Le projet, mené pendant deux ans (2015-2016) avec le soutien de la Fondation LISEA Biodiversité, a consisté à effectuer des meilleures reconnexions de bassins de façon à ainsi faciliter les déplacements des espèces piscicoles. » Une attention particulière a été portée sur l’Anguille d’Europe, espèce emblématique, qui connaît sur le site un véritable déclin depuis deux décennies.[/vc_column_text][vc_column_text]
Un projet qui fait écho auprès des autres réserves naturelles
Concrètement, d’importantes opérations de remplacement d’ouvrages ont ainsi été menées au profit d’équipements adaptés, notamment des ouvrages hydrauliques à ciel ouvert en résine, « véritable innovation », laissant passer toutes les tailles d’anguilles.
En outre, des curages de fossés ont été réalisés pour permettre le développement de la flore rivulaire, importante pour la qualité de l’habitat. Des passages de bétail, véritables obstacles à la circulation des eaux, ont également été supprimés en lien avec les exploitants.
« Les premiers résultats montrent que toutes les catégories d’anguille sont de retour, note Nathalie Bourret. Une étude sera conduite tous les trois ans pour évaluer la portée de ces actions sur l’espèce. »
D’ores et déjà, ce projet, fortement relayé par un important travail de communication mené par la réserve, fait écho auprès d’autres réserves qui devraient engager des démarches similaires.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »2/4″][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_column_text]
Pour en savoir plus
http://www.reserve-moeze-oleron.fr/[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »5832″ img_size= »medium » alignment= »right »][/vc_column][/vc_row]