La LGV SEA, ce sont 302 km de ligne à grande vitesse et 38 km de raccordements au réseau ferré national. De Tours à Bordeaux, cela représente une surface totale de 4 200ha, auxquels se rajoutent 1 100ha d’occupations temporaires pour les besoins des travaux, progressivement rendus à leurs vocations d’origine. Un projet d’une telle ampleur nécessite une conception technique et une réalisation adaptées à la réalité du terrain et des territoires traversés.
La concertation au service des territoires
Dans la continuité du travail effectué par le concédant SNCF Réseau (ex-RFF), COSEA et LISEA ont mené depuis la signature du contrat de concession un grand nombre de réunions de concertation et d’information. Ces réunions au cœur des territoires, en mairies, préfectures et sur le chantier, ont permis dans la mesure du possible de concilier au mieux les exigences techniques et de sécurité d’une ligne à grande vitesse avec les intérêts des territoires traversés.
En phase de concertation, avant le début des travaux, ce sont environ 450 réunions qui se sont tenues avec les élus locaux, les riverains et les associations
Au début des travaux, plus de 100 réunions publiques d’informations ont eu lieu, à la demande des mairies, afin de présenter au public le déroulement des travaux dans le secteur qui les concernait.
En phase travaux, quelque 200 réunions officielles ont eu lieu dans le prolongement des réunions de concertation. S’ajoutent à ces réunions les multitudes de rencontres au cas-par-cas avec les riverains de la ligne.
En parallèle, ce sont plus de 500 rencontres qui se sont tenues avec les services de l’État, les concessionnaires autoroutiers, les Conseils Généraux et les associations de protection de la nature.
Une intégration optimale de la LGV SEA dans les territoires
Depuis 2011, les équipes du projet ont mené au total plus de 1 150 réunions avec toutes les parties prenantes et acteurs locaux, de Tours à Bordeaux. De ces réunions ont découlé plus de 2 000 modifications du projet original. Elles ont contribué à intégrer au mieux la ligne dans les territoires : améliorations des rétablissements routiers, poses de passerelles piétons et cyclistes, modification de l’assainissement, création d’accès aux parcelles agricoles, mesures acoustiques, aménagements paysagers.
Les travaux de terrassement et d’ouvrage d’art étant aujourd’hui terminés, le volume des réunions de concertation a fortement diminué. Mais les équipes du constructeur et du concessionnaire continuent d’assurer une présence au cœur des territoires jusqu’à la mise en service du projet en 2017, et bien au-delà : la fin de la concession est programmée en 2061.