SITE DE MAINTENANCE ET DE REMISAGE (SMR)

Un projet concerté

Afin d’ancrer ce projet dans une logique de transparence et de dialogue, LISEA s’est engagé, dès les prémices du projet, dans une démarche d’information et de consultation des habitants. Dans la continuité des trois réunions publiques qui se sont déroulées de décembre 2021 à novembre 2022, LISEA a ainsi organisé, de septembre à décembre 2023, trois réunions d’échanges thématiques sur des enjeux forts du projet avec les habitants.

• « L’aménagement, l’insertion paysagère et le chantier » : 21 septembre 2023
• « La démarche environnementale : 19 octobre 2023
• « Les bénéfices pour Marcheprime et pour le territoire » : 16 novembre 2023

Ces réunions ont permis d’approfondir la connaissance du projet, de répondre aux inquiétudes des Marcheprimais, mais aussi et, surtout, de recueillir leurs propositions pour trouver des points d’amélioration et ancrer encore davantage le SMR dans une logique de co-construction.

Un site industriel de pointe durable

Ce projet en faveur de la transition écologique ne peut être conçu, réalisé et exploité qu’en apportant une attention particulière à son impact sur l’environnement.

Un bâti écoresponsable

La conception du SMR s’inspire ainsi de la démarche HQE et intègre les critères de la démarche BDNA (Bâtiment Durable en Nouvelle-Aquitaine) niveau argent.

LISEA s’est par ailleurs volontairement engagé à respecter les référentiels du label indépendant BiodiverCity qui atteste des actions menées en faveur de la biodiversité aux différentes étapes du projet, de sa conception à son exploitation.

En usage, le SMR mettra notamment en place des mesures pour réduire sa consommation d’eau avec, par exemple, un taux de recyclage de l’eau de plus de 80 % pour la machine à laver les trains. Les besoins énergé­tiques seront assurés pour moitié par l’énergie re­nouvelable de la géothermie sur sonde qui devrait permettre de couvrir une très grande partie des besoins du projet en chaud et en froid. Le choix d’un éclairage par LED garantira par ailleurs une consommation plus économe et respec­tueuse du cadre du Parc naturel régional des Landes de Gascogne.

Un site qui limite son empreinte environnementale

Implanté sur 14 hectares, le projet veille également à maintenir la biodiversité et à respecter les espèces végétales et animales protégées. Dans cet objectif, deux bassins d’infiltration des eaux plu­viales – soit 2,5 hectares végétalisés – et 5 hectares de pleine terre enrichis de près de 300 nouvelles plantations assureront la continuité écologique. Une haie bocagère dense (+ de 800 arbres d’essences régionales) créera par ailleurs une véritable frange vé­gétale le long de la route départementale et de la piste cyclable qui longent le site.

Au totale, ce sont près de 50 000 m² d’espaces végétalisés qui seront créés sur site, en plus des bassins végétalisés. La liste des essences a été définie par les écologues et est soumise à la validation par les services de l’État. Uniquement les espèces locales, respectant les préconisations du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne, ont été retenues.

Par ailleurs, pour compenser les 12 ha de chênes rouges d’Amé­rique défrichés sur le site de 14 ha, LISEA s’est engagé auprès des services de l’Etat à mettre en œuvre un programme de mesures compensatoires ambitieux de 65 ha au profit de la faune et de la flore (25 ha de boisements compensateurs, 1,5 ha de compensation « zone humide » et 38,5 ha de compensation faune-flore notamment pour l’une des espèces emblématiques du territoire, la Fauvette Pitchou).